Moteur ! Ca tourne...

photo Pour empêcher le tambour-galet, donc l'ensemble moteur-boîte, de riper à gauche ou à droite du pneu, un support moteur est fixé d'une part sur la boîte à vitesses par le taraudage du pot de détente et d'autre part sur un longeron au niveau d'un tube de fixation du pot de suspension. La commande des vitesses se fait en manoeuvrant directement la courte tige qui dépasse de la boîte de vitesse, et sur laquelle est habituellement fixé un long tube coudé (qui sera plus tard transformé en poignée d'embrayage !) Pour en faciliter la prise en main, cette tige est coiffée de la boule du levier de vitesse. (photos 6a et 6b) photo

photo La transmission de mouvement étant en place, reste encore à installer le guidon et la selle. En ce qui concerne la selle, la chose est vite expédiée : Une extrémité de pare-choc arrière, heureusement un modèle large, est découpée au burin et approximativement façonnée au marteau. Des portions de la mousse de garnissage du tableau de bord sont prélevées, posées en plusieurs épaisseurs sur le morceau de pare-choc puis enveloppées avec du large ruban adhésif orange "à la Mac Gyver". (photo 7)

photo Boulonné au châssis, côté gauche, le levier commandant les câbles de frein à main sert maintenant de soutien à la selle. (photo 8)
C'est un morceau de tube d'échappement qui, à droite, fait le même office.

photo Pour rester dans la légalité tant que faire se peut, Emile Leray parachève l'arrière de la moto en y fixant une des plaques d'immatriculation de sa 2CV (photo 9) et visse sur le longeron droit la plaque d'identification de châssis ! (bouhouh, snif... pas de photo : voir avec une loupe sur la photo 21) photo

photo Guidon et direction
Le guidon proprement dit est constitué par le tube du cric, débarrassé de son mécanisme interne, et dont les extrémités, enveloppées de ruban adhésif noir, servent de poignées. (photo 10)
Le solide tube faisant maintenant office de tube de direction était originellement destiné à être utilisé comme barre de remorquage "au cas où" il eu été nécessaire de prendre en remorque un autre véhicule ou de se faire remorquer. Son extrémité, habilement coudée et aplatie, manoeuvre la roue avant directrice (photo 11) photo

photo Ce sont essentiellement les divers colliers d'échappement qui servent à fixer d'une part le guidon sur le tube de direction et, d'autre part, l'ensemble guidon / tube de direction sur la machine. Un premier collier en U est fixé au sommet du carénage de l'hélice de ventilateur. Pour empêcher le coulissement vers l'avant ou l'arrière du tube de direction, les colliers qui habituellement fixent le tube d'échappement arrière sur ses brides de suspension en caoutchouc, sont ici fixés sur le tube, de part et d'autre du collier en U. (photo 12)

photo Pour maintenir correctement aligné le tube de direction, un deuxième collier en U est fixé, à l'arrière du moteur, sur une armature constituée d'un tube d'échappement plié renforcé d'un morceau de châssis (photo 13a) dont un trou va permettre d'amarrer le ressort de l'accélérateur. (photo 13b) photo

photo Commandes au guidon
Il n'y a pas de freinage, on ne trouve donc au guidon "que", à main gauche, la poignée d'embrayage, à main droite, l'accélérateur et au milieu l'interrupteur de contact et le poussoir du démarreur. (photo 14)

photo La poignée d'embrayage est constituée par le tube coudé de la boîte de vitesses. Elle est fixée au guidon, et articulée, par deux demi colliers d'échappement, qui maintiennent aussi une plaquette de plastique découpée du tableau de bord et recevant le poussoir rouge du démarreur. Un autre ensemble de demi colliers maintient, fixe, au dessous du guidon, une autre tige (prélevée dans le lot de tubes et profilés divers emportés "au cas où"...) à l'extrémité de laquelle est fixée la gaine du câble d'embrayage. Ces deux colliers maintiennent aussi, mais au dessus du guidon, autre un morceau de tableau de bord avec le bouton des feux de détresse recyclé en interrupteur de contact. (photos 15a, 15b et 15c) photo

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photo La manette des gaz se manoeuvre avec le pouce de la main droite. Elle est constituée par l'extrémité de la tige qui habituellement sert à lever ou baisser la barre des phares. Le câble de l'accélérateur passe dans le trou qui, à l'extrémité de cette tige, sert normalement à la goupille bloquant la tige sur la barre des phares. (photo 16)

photo Equipement électrique
La batterie est fixée sur le châssis par sa bride d'origine et des élastiques découpés dans les chambres à air des pneus devenus inutiles. La bobine est pour sa part fixée au sommet du reniflard d'huile par des élastiques de sièges. (photo 17)

photo L'indicateur de charge de la batterie a été extrait du tableau de bord et fixé à l'un des écrous du corps de l'alternateur. Le régulateur est quant à lui sanglé, par une lanière de caoutchouc de chambre à air, sur le manchon d'entrée d'air du carburateur. (photos 18a, 18b et 18c) photophoto

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photo Réservoir
Le réservoir vient se positionner sur le châssis, à l'avant. Il repose sur les joints mousses transversaux de jonction châssis-caisse. Un de ces joints est calé sous une large bride de tôle qui sangle solidement le réservoir. (photo 19)

photo Dispositif anti pollution
Le tube de recyclage des vapeurs d'huile du carter moteur, en sortie du reniflard, est enfoncé dans le manchon d'admission d'air du carburateur. (photo 20)

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